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Eisai Update Il y a 4 ans

Étude BOLD : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité, la tolérance et l'efficacité du mésylate d'éribuline associé à de l’irinotecan chez des enfants ayants des tumeurs solides récurrentes ou réfractaires. Les sarcomes représentent environ 6 % de l’ensemble des tumeurs malignes chez l’enfant et l’adolescent. Le type histologique le plus fréquent chez l’enfant est le rhabdomyosarcome qui représente environ 39 % de l’ensemble des cas de sarcome des tissus mous. Le sarcome des tissus mous non-rhabdomyosarcome est un considéré comme un groupe unique en raison de la rareté de chaque sous-type histopathologique et représente environ 3 à 5 % de l’ensemble des tumeurs malignes chez l’enfant. La maladie survient le plus fréquemment chez les enfants âgés de plus de 5 ans. Le traitement de référence pour le sarcome des tissus mous dans toutes les tranches d’âge est en général similaire, le but du traitement de première intention étant une excision chirurgicale totale. Si une intervention chirurgicale n’est pas possible, la radiothérapie ou la polychimiothérapie peut être envisagée dans le cadre du traitement de première intention. Les traitements de maladie récidivante/réfractaire sont largement similaires pour tous les types de tumeurs. Par conséquent, il est nécessaire et urgent de trouver de nouvelles alternatives aux thérapies disponibles pour les enfants pour lesquels les traitements de référence ont échoué. L’éribuline est un inhibiteur de la dynamique des microtubules avec une activité cytotoxique puissante L’éribuline a été récemment approuvée pour le traitement du liposarcome non résécable/métastatique. L’irinotécan est un inhibiteur spécifique d’une enzyme, de la topo-isomérase I, qui bloque la réplication de l’ADN des cellules tumorales. L’irinotécan a démontré dans les tumeurs solides pédiatriques une amélioration significative de son activité lorsqu’il est associé à d’autres agents, tels que des inhibiteurs de microtubules. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l'efficacité du mésylate d'éribuline associé à de l’irinotecan chez des enfants ayants des tumeurs solides récurrentes ou réfractaires. Lors de la 1ère étape, les patients recevront de l’éribuline mésilate à des doses régulièrement augmentées afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2e étape. L’éribuline mésilate sera administré 2 fois pendant 1 semaine, en association avec du chlorhydrate d’irinotécan. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront l’éribuline mésilate à la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e étape, associé à du chlorhydrate d’irinotécan, 2 fois par semaine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 semaines après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Eisai Update Il y a 4 ans

Étude E7080-J081-116 : étude de phase 1b évaluant la tolérance et la sécurité d’emploi du lenvatinib en combinaison avec le pembrolizumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. [essai clos aux inclusions] Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1re intention. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80 % de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Avec 714 600 cas en 2002, ce type de cancer représente le 5e cancer le plus fréquent dans le monde. Le lenvatinib est un inhibiteur des facteurs de croissance et de prolifération des cellules, en particulier des cellules qui forment les parois vasculaires. Son rôle consiste à bloquer la vascularisation du tissu tumoral qui, privé d’apport nutritif et d’oxygène, se résorbe. Pour se protéger, les cellules cancéreuses produisent des facteurs inhibant le système immunitaire. Le pembrolizumab bloque cette action, permettant de réactiver les lymphocytes T qui pourront éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et la sécurité d’emploi du lenvatinib associé au pembrolizumab chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire. Les patients recevront du lenvatinib une fois par jour et du pembrolizumab une fois toutes les 3 semaines pendant des cures de 3 semaines chacune jusqu’à intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement de l’étude et seront suivis jusqu’à la fin de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Eisai Update Il y a 4 ans

Étude MK-3475-775 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité du lenvatinib en association avec du pembrolizumab par rapport à un traitement standard déterminé par l’investigateur chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre avancé. Le cancer de l'endomètre est la 4e cause de cancer chez la femme en France ; on estime à 7 275 le nombre de nouveaux cas en 2012. Après le cancer du sein, c'est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Un cancer se développe à partir d'une cellule de l'endomètre initialement normale qui se transforme, puis se multiplie de façon anarchique jusqu'à former une tumeur. Le lenvatinib agit en bloquant l’action d’une protéine produite en quantité anormalement élevée dans les cellules tumorales qui joue un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance des cellules. Le pembrolizumab est un médicament agissant sur le système immunitaire pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses qui a montré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. La doxorubicine a des propriétés anticancéreuses en bloquant la synthèse de l’ADN de la tumeur et le paclitaxel agit en ralentissant ou en bloquant la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du lenvatinib associé à du pembrolizumab par rapport à un traitement standard déterminé par l’investigateur chez des patientes ayant un cancer de l’endomètre avancé. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes : Les patientes du premier groupe recevront du lenvatinib une fois par jour associé à du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement standard au choix du médecin investigateur entre de la doxorubicine toutes les 3 semaines ou du paclitaxel une fois par semaine pendant 3 semaines pour une cure de 4 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patientes seront revues 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis toutes les 8 semaines et seront suivies par téléphone toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Eisai Update Il y a 4 ans

Étude E7080-G000-211 : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du lenvatinib oral à 18 mg par jour à 24 mg par jour chez des patients ayant un cancer de la thyroïde différencié réfractaire à l’iode radioactif 131. Le cancer de la thyroïde différencié représente environ 90% de tous les cancers de la thyroïde, mais il existe peu de traitements efficaces pour le cancer de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif 131. La chimiothérapie pour les patients résistants au traitement avec l’iode radioactif 131 n’a pas montré des bénéfices et elle est associée à une toxicité élevée. Le lenvatinib est un agent antitumoral administré par voie orale qui agit de façon rapide et puissante en bloquant les molécules cibles. Le lenvatinib a montré des résultats prometteurs et il a été déclaré comme médicament orphelin pour le traitement du cancer de la thyroïde folliculaire et papillaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du lenvatinib oral à 18 mg par jour et à 24 mg par jour chez des patients ayant un cancer de la thyroïde différencié réfractaire à l’iode radioactif 131. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Tous les patients recevront des cures de 28 jours pendant 24 semaines. Les patients du premier groupe recevront du lenvatinib à 24 mg par jour par voie orale une fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du lenvatinib à 18 mg par jour par voie orale une fois par jour. Les patients seront suivis pendant 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions